Petits tours d'horizon des films qui offrent une représentation féministe du monde, parfois de manière convenue, parfois beaucoup moins. Tout n'y est pas, mais c'est déjà ça.
Petits tours d'horizon des films qui offrent une représentation féministe du monde, parfois de manière convenue, parfois beaucoup moins. Même si les films sont un peu mis de manière pêle-mêle, une effort de catégorisation est fait pour vous permettre de vous y retrouver. Tout n'y est pas, mais c'est déjà ça.
Des personnages principaux féminins, des figures de femmes fortes, des personnages complexes ni saintes ni démons ni totalement victimes... Des revendications, des positions féministes, des propositions fortes...
...Voici quelques films que nous identifions comme ayant une portée féministe.
BARBARA RUBIN & THE EXPLODING NY UNDERGROUND, de Chuck Smith ; le documentaire révèle l’impact de Barbara Rubin sur une scène underground dominée par les hommes et explique comment et pourquoi l’un des esprits les plus libres des années soixante a disparu dans l’oubli. Le portrait fascinant d’une femme révolutionnaire.
FALLS AROUND HER, de Darlene Naponse ; un film dont le personnage principale est une célèbre musicienne anichinabée dans la soixantaine. En présence de la réalisatrice.
Programme 3 Focus Québec/Canada incluant Emptying the Tank, de Caroline Monnet ; la force intérieure d’une femme Chippewa fascinante qui pratique les arts martiaux mixtes (MMA).
WOMAN AT WAR, de Benedikt Erlingsson ; au coeur d'une Islande splendidement filmée, à mi-chemin entre la comédie sympathique et le suspense écoterroriste où une professeure de musique mène une lutte acharnée contre l’industrie d’aluminium locale. En présence du réalisateur.
LEMONADE, de Ioana Uricaru ; Mara, infirmière, a quitté sa Roumanie natale dans l’espoir d’une vie meilleure. Aux États-Unis, elle a épousé l’un de ses patients et cherche maintenant à rapatrier son fils. Elle suit le chemin de croix de l’immigration : attente interminable, interrogatoires méfiants, et même de violents abus.
BATTLESCAR, de Nico Casavecchia , Martin Allais ; une adolescente portoricaine explore son identité dans le New York des années 70.
THEY CALL US WARRIORS, de Jennifer Socorro , David Alonso , Edwin Corona Ramos ; Elles viennent de milieux défavorisés et composent l'équipe nationale féminine de soccer du Vénézuela, elles sont devenues en Amérique du Sud, le symbole de la réussite, mais surtout de la résilience. Co-présenté par Les Princes.
LES SALOPES OU LE SUCRE NATUREL DE LA PEAU, de Renée Beaulieu ; Professeure en dermatologie à l’université, Marie-Claire est une femme de tête qui vit librement sa sexualité, de manière subversive et qui entreprend un projet de recherche sur les cellules de la peau et l’excitation charnelle.
THIS CHANGES EVERYTHING, de Tom Donahue ; L’histoire d’Hollywood a contribué à former l’image et la perception que le public se fait des femmes. Dans le contexte du mouvement #TimesUp, ce documentaire est un appel à l'action à travers les confidences de femmes actrices( Geena Davis, Meryl Streep, Chloë Grace Moretz ), productrices et réalisatrices et des pistes de solutions tangibles.
ALL GOOD, de Eva Trobisch ; Une survivante tente instinctivement et non sans difficulté de dissimuler le traumatisme de son agression. Porté par d’indéniables qualités d’écriture et par la subtilité du jeu de la (déjà) grande Aenne Schwarz, ce puissant récit aux allures naturalistes propose une riche et fine analyse. Co-présenté par German films.
MOUTHPIECE, Patricia Rozema ; Deux femmes en une, dialogues insolents et envolées lyriques pour toutes les « Nasty Women » : Patricia Rozema transforme la pièce de théâtre d’Amy Nostbakken et Norah Sadava en un film polysémique et ultrasensible sur la psyché féminine contemporaine.
HOLIDAY, de Isabella Eklof ; En vacances, Sascha jouit des vains plaisirs d’un quotidien luxueux grâce à son petit ami, un puissant dealer. Elle subit et se conforme à la violence établie au sein de son entourage dominé par son homme. Le premier long métrage choc de la suédoise Isabella Eklöf dresse le troublant portrait d’une jeune femme happée par l’horizon superficiel d’une vie facile et séduisante. *attention âme sensible*
FUGUE, de Agnieszka Smoczynska ; 2 ans après sa disparition, une femme réapparaît dans une bouche de métro. Elle ne se souvient plus de rien. On la réintégre à sa ''vie'', à son rôle de mère, d'épouse, de fille... l’angoisse monte et le malaise s’installe. Le drame d’une femme qui s’arrache au réel. Un film indubitablement pertinent. Co-présenté par le Festival Filministes.
THE HEIRESSES de Marcelo Martinessi ; Introspectif, subtil et empreint de naturalisme, sur une vieux couple constitué de deux femmes.
RAFIKI de Wanuri Kahiu ; sur la relation lesbienne de jeunes Kenyanes. Une première sur plusieurs plans. Co-présenté par LSTW Magazine et The Woman Power.
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